L’édition 2010 des Transmusicales de Rennes fait le pari des pépites en devenir. Tour d’horizon avec Jean-Louis Brossard, son inoxydable directeur artistique.
« Je suis un music lover, ce qui m’importe c’est de montrer des groupes que j’aime. » Celui qui a lancé l’aventure des Trans il y a 30 ans souhaite rester fidèle à son serment d’étudiant: faire découvrir depuis la capitale bretonne la crème de la sono mondiale, et délaisser les effets de mode au profit des pointures de demain.
Exit donc les blockbusters, et place à des choix personnels voire intimistes, parfois contestables, mais qui font souvent mouche. En témoigne cette affiche 2010 qui ouvre jeudi soir au Liberté –salle mythique du festival réinvestie l’an dernier– sur Eat Your Toys, Fuckin’ Hell Orkestar, ainsi que Lena Deluxe, jeune folkeuse lilloise que le programmateur rennais voit déjà comme une future « Cat Power française ».
Objectif historique de ce marathon hivernal, les Trans 2010 n’oublient pas la scène hexagonale (Prismo Perfect, Green Vaughan, ou encore Trap), mais aussi régionale avec la programmation revendiquée de nombreuses formations bretonnes, tel le trio électro-cinglé Rafale : « C’était assez facile de trouver des groupes car on sent que ça bouge, je trouve qu’à Rennes on a une scène beaucoup plus belle que dans les années 80 »
Final dancefloor du festival, le Hall 09 réserve son affiche du samedi à un line-up redoutable avec le solide Atrak et The Gaslamp Killer, taulier du fameux label Brainfeeder. En ouverture, place au jeune Théo Gravil que Jean-Louis Brossard considère –à juste titre– comme « l’espoir de l’électro » en Bretagne.
Rencontres Transmusicales
9-10-11 décembre à Rennes
Pass 3 jours : 60 €
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& Radio Campus Rennes
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