Le CSA vient d’annoncer le report à mi-2010 du lancement effectif de la radio numérique en France. Un retard imputable aussi bien aux contraintes techniques de déploiement qu’à l’absence aujourd’hui d’une offre suffisante de nouveaux postes radio.
Rachid Arhab se veut confiant. Oui, la RNT arrive, oui les constructeurs travaillent, oui ce n’est l’affaire que de quelques mois avant que Paris, Marseille, et Nice puissent voir leurs stations diffuser en numérique. Il n’empêche. Ce nouveau retard qui s’ajoute à tant d’autres témoigne du casse-tête que recouvre aujourd’hui la mise en place opérationnelle d’une offre numérique hexagonale. Un constat que tempère le conseiller chargé de la radio numérique au CSA, pour qui « ces intempéries » étaient prévisibles et n’entraveront pas le succès final de la RNT :
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Au-delà du déploiement technique, c’est aussi la question cruciale du renouvellement des récepteurs qui reste en suspens aujourd’hui, tant les constructeurs n’ont à ce jour pas présenté suffisamment de modèles à même de capter la nouvelle norme. Des constructeurs auxquels le sage du CSA fait aujourd’hui un appel du pied et qu’il exhorte « à rentrer dans leur processus de fabrication » :
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Symboles de la diversité du paysage radiophonique français, les radios associatives se préparent elles-aussi à la numérisation de leurs programmes, et se sont inquiétées à plusieurs reprises du coût de cette transition sur leur modèle économique. Des stations qui pour Rachid Arhab ont su « parfois se montrer plus imaginatives que les grosses » en matière technologique, et auxquelles il rappelle le soutien du CSA sur l’épineuse question du financement :
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