Dans un théâtre à Rabat, le 29 septembre : vingt doctorants francophones ont pris la parole, chacun leur tour, pendant 180 secondes, pour présenter leurs thèses. Venus de dix pays différents : Belgique, Bénin, Cameroun, France, Indonésie, Maroc, Québec, Sénégal, Suisse et Tunisie, les étudiants ont participé à la finale du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT 180).
L’œil attentif à l’évolution du compteur, ils avaient trois minutes, pas une seconde de plus, pour résumer trois ans de recherche à un public d’environ 600 personnes – averties ou profanes – au monde scientifique.
Inspiré du concept australien Tree Minutes Thesis, le MT 180 est co-organisé, depuis trois ans, par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et la Conférence des présidents d’université (CPU). Capacité de vulgarisation, structuration de l’exposé, talent d’orateur et implication, sont parmi les critères retenus pour désigner les vainqueurs.
Plongée dans les profondeurs aquatiques : l’étudiante suisse, Désirée Koening, a remporté le 1er prix pour la présentation de son travail sur le « Mécanisme de régénération des organes chez le poisson zèbre ».
Le 2e prix a été attribué à Maud Gratuze, de l’université Laval au Québec, pour son exposé : l’« Impact du diabète sur la phosphorylation de la protéine tau dans la maladie d’Alzheimer. »
Le Français Nicolas Urruty, doctorant à  l’INRA, à l’université de Poitiers, a remporté le 3e prix avec sa présentation sur l’« Impact de la réduction des pesticides sur le rendement du blé en France ».
Il a accepté de nous en dire un peu plus sur l’intérêt et les apports de cette démarche :
Enfin, l’étudiante marocaine, Chaimae Samtal, de l’université Sidi-Mohamed-Ben-Abdellah à Fès, a obtenu le prix du public pour ses trois minutes de pitch sur le « Cancer de la prostate dans la population marocaine : identification moléculaire, profils de risque et thérapie ciblée ».