Le 4 janvier à  l’auditorium avait lieu la première représentation de la nouvelle création de l’opéra de Dijon. Une nouvelle adaptation de l’Orphée et Eurydice de Christoph Willibald Gluck composé en 1762 et adapté en français en 1774. C’est cette dernière version qui est jouée pendant trois soirs les 4, 6 et 8 janvier.
La soprano Sara Gouzy qui tient le rôle d’Amour décrit son personnage comme « un personnage assez lumineux, un peu gauche aussi en même temps, qui apporte finalement le côté assez léger dans cet opéra qui est […] assez sinistre« .
Inaki Encina Oyon, chef d’orchestre et responsable de la direction musicale explique : « [Orphée et Eurydice] a fait une réforme dans la musique […] il a un poids très important dans l’histoire de l’opéra. »
Focus sur Damien Caille-Perret, le scénographe de cette nouvelle adaptation. Selon lui, « il est inenvisageable qu’un chanteur puisse chanter derrière quelque-chose alors qu’on peut tout-à -fait imaginer un comédien dire un bout de texte derrière une porte« .
Rencontré dans le 5e épisode, Joël Hourbeigt, l’éclairagiste commente : « La lumière c’est une discipline qui est au service de la musique principalement, toute la dramaturgie de l’oeuvre est écrite dans la musique. »
Par Victorine Gay
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Du 4 au 8 janvier à l’auditorium de Dijon
Mercredi 04 Ã 20h00
Vendredi 06 Ã 20h00
Dimanche 08 Ã 15h00
De 5,50 à 44€