APB 2017 : les élèves de plus en plus nombreux à s’inscrire dans le supérieur

La fermeture des inscriptions postbac tombait le 20 mars. Ce jour-là sur les réseaux sociaux, certains jeunes manifestaient leur appréhension, leur indécision, leur renoncement ou leur hâte de voir les résultats tombés. Quelques jours plus tard, le ministère de l’Éducation nationale fait un constat, chiffres à l’appui : il y a 39 700 candidats, à une poursuite d’études dans le supérieur, de plus qu’en 2016.

853 262 candidats ont formulé au moins un vÅ“u le 20 mars pour cette session 2017 en vue de poursuivre leur scolarité dans l’une des 12 881 formations d’enseignement supérieur proposées. Avec 39 700 inscrit à l’APB de plus que l’an passé, on constate une hausse de 4,9%. Une évolution que le ministère explique en partie par l’augmentation des élèves en terminale : 25 800 candidats de plus.

Destinée université ?

La licence reste plébiscitée par les élèves de terminales : 38 % d’entre eux l’ont désignée en premier choix. Les deux licences les plus demandées : Staps (Sciences et technologies des activités physiques et sportives) et Droit. Mais une légère distinction selon les filières de baccalauréat est à noter : parmi les candidats à une licence, 53 % d’entre eux sont élèves de terminale générale. Pour les élèves de terminale professionnelle, les sections de techniciens supérieurs (STS) restent le premier vÅ“u pour 83 % d’entre eux. Le choix d’un IUT parmi les élèves de terminale technologique est stable à 20 %.

Des choix différents selon les sexes ?

Autre distinguo : la répartition entre hommes et femmes dans certaines filières est assez déséquilibrée. Les candidates représentent 82 % des demandes en psychologie, 70 % en droit, 70 % en Paces (Première Année Commune aux Études de Santé).  À l’inverse elles sont 46 % en CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles), 28 % dans les écoles d’ingénieur, 27 % en Staps.

Les résultats des admissions tomberont les 8 et 26 juin et le 14 juillet. En 2016, 48,1 % des candidats voyaient leur 1er vÅ“u d’inscription dans le supérieur, exaucé, dès la première phase d’admission.

1 commentaire »

[…] est catastrophique en France.” Un sujet qui concerne d’autant plus que le nombre de bacheliers à vouloir faire des études supérieures augmente chaque année. Karine Mathon rappelle dans ce contexte l’importance que […]

votre commentaire