En septembre 2015, les états membres s’engageaient à relocaliser 160 000 réfugiés arrivant par l’Italie, la Grèce et la Hongrie vers d’autres pays de l’Union. Aujourd’hui à trois mois de l’échéance seul 18 418 réfugiés (chiffres du 16 mai 2017) ont été pris en charge dans le cadre de ce programme de relocalisation.
« C’est notre devoir politique et moral partagé de veiller à ce qu’ils bénéficient de cette protection dans les plus brefs délais et de façon gérable pour l’Union européenne », mardi 16 mai, le Grec Dimitris Avramopoulos, commissaire chargé de la migration, demandait plus d’efforts de la part des Etats membres, insistant pour que chaque pays prenne sa part de responsabilités quant à l’accueil des réfugiés. En quoi consiste exactement ce programme de relocalisation ? Pourquoi est-ce un échec ? Où en est la solidarité européenne ? A l’heure du bilan, notre chroniqueur Wilfried a passé à la loupe ce programme de relocalisation.