Retour sur le Positive Education à Saint-Etienne

Le festival Positive Education avait lieu à Saint-Etienne du 8 au 11 novembre. Pour la troisième édition de son festival résolument techno, le collectif stéphanois donnait rendez-vous à Laurent Garnier ou encore Marcel Dettmann à la Cité du design.

Du jeudi au dimanche une programmation survoltée s’est succédée aux platines des trois salles du festival : des papas de la techno comme Laurent Garnier, Marcel Dettmann, mais aussi des figures de la scène allemande, comme Vladimir Ivkovic ainsi que des membres du collectif, notamment Les Fils de Jacob et Vincent Glandier. L’occasion de revenir sur un festival qui fait de plus en plus parler de lui.

« Ce que j’apprécie le plus, c’est l’équipe »

En s’entretenant avec Vladimir Ivkovic, aux commandes du Salon des amateurs de Düsseldorf et de labels allemands, c’est la cohésion et la volonté de l’équipe qui ressortait le plus. Volonté de faire au mieux, volonté de proposer un moment artistique complet : « on a choisit les membres de la sécurité un par un » comme le précisait les Fils de Jacob, alias Charles et Antoine, deux des quatre têtes pensantes du festival. Le Positive Education, c’est d’abord une aventure collective stéphanoise, une bonne dizaine de potes qui, il y a 6 ans, décidaient de faire vivre la musique techno à Saint-Etienne.

Une programmation pointue ?

3 scènes sur 3 soirs, et des afters pour profiter des petits matins stéphanois, il y avait de quoi faire un large tour de la planète techno. Des précurseurs, comme Laurent Garnier ou Paula Temple, côtoyaient de nouvelles figures, comme Gil.Barte. Tous portaient l’idée d’une techno engagée, qui place l’esprit originel de la rave au coeur de la philosophie du Positive Education. C’est une programmation qui défriche comme le précisent les Fils de Jacob. La découverte est à l’ordre du jour : c’est grâce à sa chaîne Youtube, très fournie, que Vincent Glandier a rejoint l’équipe, nous faisant danser sur de la minimale et de l’expérimentale. En somme, pas de pointillisme dans la programmation mais bien une réelle envie de partager ce qui fait pour eux la musique électronique d’aujourd’hui et de demain.

On attend avec impatience la quatrième édition pour découvrir d’autant plus de talents.

Retrouvez l’interview de Vladimir Ivkovic par ici :

L’installation numérique de Selma Bourdon et Lénaïc Pujol qui décorait le chill-out. Photo © Hugo François

 

 

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